mardi 30 novembre 2010

Pourquoi a-t-on mis fin au fordisme ?

  Des salariés de moins en moins motivés et donc de moins en moins productifs:

 

     D’abord, les salariés se sont de plus en plus révoltés contre les conditions de travail qui leur étaient faites. 

La hausse du pouvoir d’achat n’est plus apparue suffisante pour compenser la perte d’autonomie et la soumission à des cadences « infernales ».

Cela s’est traduit concrètement par des grèves, parfois violentes, et dont les mots d’ordre étaient de moins en moins souvent salariaux : en mai 1968, en France, les slogans du genre « métro, boulot, dodo, y en a marre » exprimaient ce ras-le-bol. 

Mais la contestation du fordisme passait aussi par des attitudes anti-productives sur les lieux de travail : 

-hausse de l’absentéisme ;

-coulage de la production (c’est-à-dire, production de mauvaise qualité);

-turn over croissant (les salariés changent souvent d’emploi, dès qu’ils en ont « assez ») ;

-contestation des « petits chefs » (c’est-à-dire essentiellement des contremaîtres qui encadrent directement les équipes d’ouvriers).


 Résultat : un ralentissement de la croissance de la productivité qui va à l’encontre des principes mêmes du fordisme. Où l’on voit que des considérations sociales peuvent avoir des répercussions économiques directes !



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